Lait : les montagnards tirent la sonnette d’alarme
Après dix ans d’érosion, la production de lait de montagne « arrive à un point de rupture », a alerté le Cniel (interprofession), le 2 octobre au Sommet de l’élevage. Les aides publiques (ICHN notamment) et la meilleure valorisation du lait grâce aux signes de qualité ne suffisent plus à compenser le manque de compétitivité du secteur. La filière demande le soutien des pouvoirs publics.
« Le lait de montagne est en train de dévisser. » C’est par ces mots que Michel Lacoste, président de la commission montagne du Cniel (interprofession), a tiré la sonnette d’alarme lors d’une conférence au Sommet de l’élevage, le 2 octobre. Un cri d’alarme inhabituel pour un producteur laitier de montagne, reconnaît-il. « Tout le monde était habitué à ce que les producteurs de lait de montagne ne s’en sortent pas si mal, mais le marché est beaucoup plus difficile ces cinq dernières années. » Comprendre : depuis la suppression des quotas laitiers.