Le Concours général agricole, une référence sous haute surveillance
Lors du prochain Salon de l’agriculture, le doyen des concours agricoles fêtera ses 150 ans. Bien qu’ayant confié la gestion du concours aux professionnels, l’État garde un œil – et le contrôle – de cette institution porteuse d’importants enjeux économiques.
Remise des Prix d’excellence par Emmanuel Macron, stand dédié au Salon de l’agriculture : pour ses 150 ans, le Concours général agricole (CGA) s’offre en 2020 une visibilité inhabituelle. Les consommateurs en connaissent surtout les médailles en forme de feuille de chêne, décernées chaque année à quelque 5 000 vins et produits alimentaires. Mais le CGA, c’est aussi et surtout une affaire de professionnels, qu’ils soient candidats – 5 000 producteurs et 1 500 éleveurs – ou jurés – 11 000 jurés mobilisés chaque année.