«Nous proposons de maintenir le libre choix de la matière première utilisée pour fabriquer la vodka, à condition que les fabricants mentionnent clairement sur les étiquettes s’il s’agit d’eau-de-vie à base de pomme de terre, de céréales ou de tout autre chose, dans un souci de protection des consommateurs », a rappelé la Commission, résolue à défendre cette position.
Soutenue par le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l’Irlande, la Commission affronte sur ce dossier les grands pays producteurs de vodka. La Pologne, avec l’appui du Danemark, de l’Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Finlande, de la Suède et de l’Allemagne, veut que la future définition du produit limite les matières premières autorisées aux céréales et aux pommes de terre. Le raisin, par exemple, serait exclu.
Les États membres entameront le 3 mars l’examen des autres parties du projet de règlement adopté par la Commission le 15 décembre dernier. Celui-ci prévoit de simplifier la législation actuelle en remplaçant deux règlements de 1989 et 1990.
Bruxelles propose de réactualiser la définition de quelque 45 produits et de créer un nouveau classement pour les alcools forts : les « boissons spiritueuses », les « boissons spiritueuses particulières » et les « autres boissons spiritueuses ».
(LV)