Consensus autour de la protection du marché européen
Si la question de l’ouverture du marché européen – notamment à l'occasion de l’accord commercial avec les États-Unis – avait suscité beaucoup de divisions lors du précédent scrutin de 2014, un consensus semble s’établir désormais autour de l’affirmation d’une forme d’une meilleure protection des intérêts européens. Cette tendance protectionniste a presque toujours des accents « écologiques » et prend souvent la forme d’une sortie de l’agriculture des négociations de libre-échange.
La liste Renaissance ne va pas jusqu’à demander la sortie de l’agriculture des accords de libre-échange, mais elle s’engage à faire voter une directive « éthique des entreprises » qui « interdira l’accès au marché européen à toutes entreprises ne respectant pas les exigences sociales et environnementales », citant entre autres « la déforestation illégale », ou « le trafic d’espèces protégées ou de déchets ».