Bancal
Les limites politiques et financières de l’exercice étaient déjà posées. Les mesures supplémentaires annoncées contre la crise de l’élevage, mais aussi des fruits et légumes, avaient été bétonnées par la Commission européenne et la présidence néerlandaise de l’UE, sans que les ministres de l’agriculture, qui avaient tout de même fait part de leurs suggestions auparavant, puissent y rajouter quoi que ce soit lors de leur réunion du 14 mars. Les auteurs de ce nouveau plan d’urgence, qui n’en est pas vraiment un, sont peu interventionnistes et redoutent tout débordement budgétaire.