Conseil économique et social
Pour faire entrer les écologistes, les agriculteurs perdent 11 sièges
En transformant le CES en Conseil économique, social et environnemental (CESE), la révision constitutionnelle a donné à cette instance une « nouvelle vocation environnementale ». C’est ce qu’a expliqué le Premier ministre, François Fillon lors de la présentation, au conseil des ministres du 25 août, du projet de loi organique qui rénove le CESE. Pour faire place à l’environnement, 11 sièges ont été perdus par les agriculteurs (mutualité et coopération agricole compris).
La « nouvelle vocation » du CES appelle, « dans la logique de la révision constitutionnelle et du Grenelle de l’Environnement, la représentation au sein du Conseil, dans une proportion significative, des associations et fondations agissant dans le domaine de la protection de l’environnement et la désignation de personnalités qualifiées dans ce domaine ».