Réforme de la Pac
Une majorité de membres de l’UE favorable à des outils de gestion des risques
Les discussions techniques sur la communication de la Commission européenne sur la réforme de la Pac se sont poursuivies le 7 février. A cette occasion, une grande majorité de pays a accueilli favorablement l’idée d’inclure des outils de gestion des risques pour faire face à la volatilité des prix. La nouvelle architecture des paiements directs et le verdissement du premier pilier de la Pac sont les deux autres points qui ont été évoqués par le Comité spécial agricole (CSA). Les négociations sur la réforme se poursuivront le 22 février au niveau ministériel, la présidence hongroise de l’UE ayant l’intention d’initier le troisième et dernier débat d’orientation qui sera consacré à l’équilibre du développement territorial.
La Commission a souligné devant les experts agricoles des Vingt-sept que la mise en place d’un outil de gestion, dans le cadre du deuxième pilier de la Pac (développement rural), en complément des systèmes existants, répond à une demande des Etats membres qui souhaitent une réponse à la volatilité des prix agricoles. Ce filet de sécurité, a-t-elle expliqué, doit permettre de résoudre partiellement les problèmes de prix, sans toutefois permettre de faire face à des situations extrêmes.