Farm
La protection douanière serait un bon outil pour l’agriculture vivrière
Rompant avec la pensée unique qui prévaut dans des milieux libéraux, une table ronde organisée par la fondation Farm au Salon de l’agriculture le 4 mars a globalement conclu que l’arme des tarifs douaniers est nécessaire, si ce n’est suffisante, pour développer les agricultures vivrières du Sud. Autre nécessité : que l’aide au développement arrive directement chez les producteurs sans passer par les Etats locaux.
La thèse de la France est bien de privilégier l’outil de la protection douanière, estime Sujiro Seam, haut fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères (direction des biens publics mondiaux). La politique française consiste aussi à aider certaines régions, l’Afrique de l’Ouest en particulier à créer une union économique sur le modèle européen avec un tarif extérieur commun. C’est ainsi que l’on pourrait protéger les agricultures locales contre l’importation de produits à bas prix.