Négociations de l’OMC
L’accès aux marchés agricoles de l’UE toujours en ligne de mire
Alors que les pourparlers de l’OMC reprennent au niveau du Comité de l’agriculture du 23 au 27 janvier à Genève et, de façon informelle, entre les principaux négociateurs les 27 et 28 janvier à Davos (Suisse)
, la pression semble devoir être mise, plus que jamais, sur l’ouverture des marchés agricoles, celui de l’UE en premier lieu. Selon le calendrier découlant de la conférence ministérielle de décembre dernier à Hong Kong, les « modalités » (chiffres et autres dispositions) devront être arrêtées pour le 30 avril prochain et les « listes d’engagements » soumises par les pays membres pour le 31 juillet. L’objectif reste de conclure le cycle de Doha à la fin de l’année pour mise en œuvre en 2008, avec un aiguillon : le 1er juillet 2007 expire le « fast track » américain, c’est-à-dire l’autorisation donnée par le Congrès au gouvernement pour signer des accords commerciaux sans que ceux-ci fassent l’objet d’un examen législatif détaillé.
« Nous croyons qu’un accès élargi au marché, particulièrement en agriculture, est la clef pour un accord final. J’en ai encore plus la certitude depuis mes consultations avec les partenaires à Hong Kong, notamment ceux d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine» : pour le représentant américain au commerce, Rob Portman, l’objectif des négociations de l’OMC en 2006 est bel et bien de faire porter la pression sur l’UE et les pays importateurs du G-10 Bulgarie, Chine, Taïwan, Corée du Sud, Islande, Israël, Japon, Liechtenstein, Maurice, Norvège, Suisse.