Environnement
Le verdissement est un facteur de soutien pour le financement de la Pac
Les sociétés européennes veulent de plus en plus de traçabilité, de qualité et de durabilité au niveau de leur alimentation. Les évolutions récentes de la Politique agricole commune (Pac) tentent de répondre à cette préoccupation sociétale, et par la même de justifier son financement public. Mais le verdissement des pratiques agricoles peut aussi passer par des sources de financement privées, ou des politiques nationales ou régionales. Une réflexion sur l’intégration de l’environnement dans l’économie européenne menée par la Société des agriculteurs de France (Saf), lors d’une conférence le 25 février au Salon international du machinisme agricole (Sima).
«On demande de produire plus, plus vert, avec moins d’argent et plus de bureaucratie », déclarait Corrado Pirzio-Biroli, président de l’organisation européenne des propriétaires fonciers, à l’occasion d’une conférence organisée par la Saf au Sima le 25 février. Pour lui, la réforme pour la Pac de 2014 à 2020 va dans la bonne direction au sujet du verdissement, mais manque de moyens. « Le financement de la Pac n’est pas soutenu par l’opinion publique car elle n’est pas assez écologique », d’après Corrado Pirzio-Biroli.