Avenir de la Pac et chaîne alimentaire
Sur la chaîne alimentaire, les « libéraux » européens traînent les pieds
Faute de consensus à ce stade sur l’avenir de la Pac, la présidence espagnole de l’UE a dû se contenter, lors de la réunion du 29 mars à Bruxelles des ministres de l’Agriculture de l’UE, de présenter ses propres conclusions sur la gestion du marché et sur l’amélioration du fonctionnement de la chaîne alimentaire. Sur le premier point, elle n’avait même pas envisagé l’adoption de conclusions par le Conseil, tandis que, sur le second, elle a tenté en vain d’y parvenir. Dans les deux cas, les Etats membres les plus « libéraux » ont refusé de jouer le jeu.
La « majorité » des Vingt-sept juge « suffisante » l’orientation de la Pac vers les besoins du marché et prône le maintien d’un « filet de sécurité » pour l’ensemble de la filière agroalimentaire ainsi que des instruments actuels, éventuellement révisés, selon des conclusions de la présidence espagnole sur les mesures de gestion après 2013, auxquelles les prochaines présidences, belge et hongroise, « s’associent et souscrivent sans réserve » (1).
Censé synthétiser un échange de vues des ministres qui s’était déroulé lors de la précédente réunion, le 22 févri