« Ça passe ou ça casse »
« Ça passe ou ça casse », a sobrement commenté le président du Conseil européen Donald Tusk alors que les dirigeants des Vingt-huit s’engageaient à Bruxelles dans de tortueuses gesticulations pour répondre aux desiderata du premier ministre britannique empêtré dans son affaire de Brexit. Le même pronostic pourrait être formulé pour les tractations engagées dans le même lieu quelques jours plus tôt par les ministres de l’agriculture pour juguler la crise de l’élevage – et même de la tomate dans les États membres du Sud.