Grippe aviaire
8 000 à 10 000 emplois menacés dans la filière avicole
Après concertation, syndicats et industriels de la filière avicole française chiffrent de 8 000 à 10 000 le nombre d’emplois qui pourraient être menacés. Le groupe Doux, qui accumule 7 000 à 8 000 tonnes de volailles dans ses congélateurs du fait de la fermeture de plusieurs marchés étrangers, a dû recourir au chômage partiel. Des mesures qui affecteront 15% de ses effectifs dans l’Hexagone. Alors que les aides sont en route vers les éleveurs, la répartition des 30 millions promis par le gouvernement aux industriels est toujours en cours de négociation. Seul point positif : la FCD note un net redressement des ventes de volailles, désormais à –15%.
Réunis le 3 mars en réunion d’urgence, syndicats et industriels de la filière avicole française ont estimé de 8 000 à 10 000 le nombre d’emplois qui pourraient être menacés dans les prochains mois du fait de l’aggravation de la crise aviaire. Même si ces chiffres restent « un ordre d’idée », comme le précise Gilles Huttepain, directeur général de LDC, le premier volailler français, ils donnent une idée de l’impact de la crise sur l’activité du secteur.