Financements Européens
Aides européennes : que va-t-il rester ?
L’agroalimentaire fera immanquablement partie des perdants si les chefs d’Etats et de gouvernement imposent, les 16 et 17 juin, la rigueur budgétaire à l’Union européenne. Le développement rural et les crédits de soutien à la compétitivité de l’industrie agroalimentaire par le biais de la recherche et de l’innovation sont des domaines faisant les frais des marchandages entre Etats membres. Entre 1022 milliards demandés par Bruxelles et 815 milliards montant du budget maximum exigé par les six pays les plus gros contributeurs dont la France, les dirigeants européens tentent de trouver un compromis. Une mission rendue difficile par la crise déclenchée après le double « non » des Français et des Néerlandais au projet de traité constitutionnel.
Nous ne pouvons pas imaginer qu’il n’y ait pas de financement !» Ce membre de la CIAA (Confédération des industries agroalimentaires de l’UE), qui participe à un projet de financement communautaire pour la recherche et l’innovation dans les prochaines années, l’exprime : le lobby du secteur est inquiet pour ses aides. « Nous allons voir ce qui va se passer », ajoute-t-il. Tous les yeux sont rivés, à la veille du Sommet européen des 16 et 17 juin, sur l’avenir du budget communautaire pour la période 2007-2013.