Desserts /Acquisition
Andros ne fait qu’une bouchée des desserts Prolainat
Avec ses fondants au chocolat et ses omelettes norvégiennes, l’entreprise de desserts glacés du Gers a mis l’eau à la bouche du groupe Andros, qui s’est laissé tenter. Pour Frédéric Gervoson, son p.-d.g., le rachat de Prolainat, une PME en bonne santé au chiffre d’affaires proche de 36 millions d’euros, est une manière de se diversifier sur le marché des desserts surgelés. L’entreprise de glaces individuelles et de gâteaux glacés devrait bénéficier des moyens financiers d’Andros, et voir, à la suite des entremets Bonne Maman, ses activités se développer à l’exportation.
Discret mais dynamique, le groupe Andros a plus d’un coup dans son chapeau. En toute intimité, la société familiale vient de mettre la main sur le spécialiste de « l’art du dessert glacé », Prolainat (contraction de Produits laitiers naturels), propriété d’Etienne de Scorraille, neveu du fondateur, et directeur général de l’entreprise depuis une vingtaine d’années.