Interview
Antoine Fine : « Nos investissements dans l’agroalimentaire sont moins risqués que dans la tech »
Antoine Fine, partner d’Otium Brands, explique les choix d’investissement du fonds en capital-risque vers des entreprises qui font émerger de nouvelles marques et de nouvelles tendances de consommation. Récemment, le fonds a investi dans quatre start-up de l’agroalimentaire : Feed, le spécialiste de la foodtech, Hari & Co le créateur de produits bio à base de légumineuses, Peas & Love, un nouveau concept de fermes urbaines et Ultra Premium Direct, le pionnier de la vente directe de croquettes pour chiens et chats.
Comment est né le fonds Otium ?
Il s’agit à l’origine de la structure de family office de Pierre-Édouard Stérin, le fondateur de SmartBox. Le fonds a eu une première vie jusqu’en 2014 jusqu’à la vente de LaFourchette à TripAdvisor. Je suis arrivé un an après, date à laquelle le fonds a été scindé en deux, avec d’un côté une division "venture" et de l’autre une division "brands", autour des nouvelles marques de grande consommation, que je pilote.
En quoi Otium est-il différent des autres fonds présents dans l’agroalimentaire ?