Concertation
États généraux de l’alimentation : les grands axes issus du premier chantier
En ce qui concerne l’exercice de démocratie participative, tout le monde s’accorde à dire que le premier chantier des États généraux de l’alimentation (AGA) est une réussite. Qu’ils représentent des organisations agricoles, de tout bord, des associations de consommateurs ou des ONG, les participants ont le sentiment d’avoir eu la possibilité de s’exprimer. En cette fin septembre, chaque atelier doit livrer ses recommandations. En voici les grandes lignes qui devront être arbitrées par Matignon et l’Élysée. Certaines sont audacieuses, notamment en ce qui concerne la contractualisation, avec la proposition « d’inverser la construction du prix en redonnant la main à l’amont agricole ».
« Nous travaillons bien », s’est exclamé Stéphane Travert au sujet des États généraux de l’alimentation (EGA) lors d’une table ronde organisée par l’APCA, le 28 septembre. Et effectivement, à entendre les présidents des ateliers, l’organisation a l’air de convenir à chacun. Plusieurs d’entre eux ont fait remarquer que les ateliers se complètent bien. Ainsi Serge Papin, p.-d.g. de Système U et président de l’atelier 5, a donné des conclusions de son atelier, qui « sont corrélées à celles de l’atelier 7 ». Philippe Mauguin, p.-d.g.