Pomme de terre transformée
Flodor craque sous la dent de son actionnaire italien
Embrouillamini : quel devenir le groupe italien Unichips réserve-t-il à sa filiale Flodor Industrie ? Repreneur de la société dans les années mille neuf cent quatre-vingt-dix, le groupe, propriétaire par ailleurs des Biscuits Gardeil, se défend d’avoir envisagé de déménager, en catimini, la totalité de son usine de Péronne dans la Somme. Certes, l’outil connaît une baisse d’activité depuis plusieurs années, qui a motivé, fin 2002, 80 suppressions d’emplois. Il n’empêche : le démantèlement d’une ligne de production de chips et de plusieurs machines, et leur transfert en Italie laissent songeur. Après remise des ateliers aux normes de sécurité, l’activité devait reprendre le 26 août.
Le procédé mis en œuvre par Unichips et la famille Vitaloni n’est pas sans rappeler, à une moindre échelle, l’épisode vécu récemment par le groupe Metaleurop, souligne-t-on. Il n’a pas étonné outre mesure tel spécialiste des entreprises, qui se souvient de la marque Flodor, leader du marché au moment de son rachat, et ravalée aujourd’hui, selon lui, au rang de « petite marque ».