LAURENT BERNASSE, DIRECTEUR FINANCIER DU GROUPE SOUFFLET
« Il faut pouvoir faire jouer la concurrence entre les sources de financement »
Premier collecteur privé français de céréales, avec un chiffre d'affaires de près de 5 milliards d'euros, le groupe Soufflet a amorcé en 2011 une démarche de désintermédiation qui l'a déjà conduit à réaliser deux placements privés européens.
Quels sont les besoins de financement de Soufflet ?
Nos besoins de financement sont de deux ordres. Il y a des besoins à long terme, liés à nos investissements car le groupe est l'un des grands acteurs du marché mondial du malt et l'un des tout premiers meuniers européens : nous détenons 42 usines en Europe, Asie et Amérique du sud. Par ailleurs, nous avons d'importants besoins de financements à court terme, qui correspondent à nos stocks de céréales. Ces derniers fluctuent entre 50 millions d'euros au plus bas et 700 millions, lorsque stocks et cours sont au plus haut.