AESA
La mise en place de redevances recueille peu de suffrages
Les résultats de la consultation sur la possibilité pour l’AESA (Autorité européenne de sécurité des aliments) de percevoir des redevances pour l’évaluation des dossiers de demandes d’autorisation ne semblent pas du tout favorables. De la cinquantaine de réponses reçues de la part de quelques Etats membres et de certaines parties intéressées il ne fait pas de doute que la grande majorité est contre cette idée. Avant d’arrêter les frais, la Commission européenne veut tout de même consulter une dernière fois la vingtaine d’Etats membres qui n’ont pas pris la peine de répondre au document de consultation, contrairement à la France, qui non seulement y a répondu, mais a également donné son accord.
« Jusqu’à présent nous avons reçu une cinquantaine de réponses à notre document de consultation dont 7 provenant des Etats membres. Il nous reste maintenant à voir quelle est la position des 20 autres Etats membres. Ce sera fait le 25 juin lors de la réunion du Comité permanent de la chaîne alimentaire ». Robert Vanhoorde, chef d’unité à la Commission européenne pour les relations avec l’AESA, cache mal son pessimisme.