UE/Arômes
L’AESA réclame des données scientifiques plus fiables
« Il nous faut disposer de données plus exactes sur un certain nombre de substances aromatisantes si l’on veut que nos scientifiques puissent donner un avis correct sur les implications pour la santé humaine de leur utilisation dans les denrées alimentaires. » C’est l’appel que vient de lancer l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (AESA), qui, chargée d’évaluer une soixantaine de substances aromatisantes
, affirme avoir trouvé des écarts considérables entre les résultats issus du modèle standard pour l’estimation des niveaux de consommation et ceux obtenus via les informations fournies par l’industrie.
Pour estimer la consommation par habitant de substances aromatisantes en Europe, le groupe scientifique sur les additifs alimentaires, les arômes, les auxiliaires technologiques et les matériaux en contact avec les aliments de l’AESA a utilisé par défaut l’approche dite « MSDI » (Maximised Survey derived Daily Intakes-doses journalières maximisées sur la base de données d’enquête).