Chronique juridique
Le débat sur les allégations « probiotiques » relancé
Systématiquement rejetés par l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (AESA) lorsqu’il s’agit de les autoriser en tant qu’allégations de santé, les « probiotiques » attendent toujours leur heure. La Commission européenne a peut-être trouvé une solution satisfaisante pour les industriels du secteur, en les autorisant en tant que « mention volontaire ».
Mis en avant depuis de nombreuses années par l’industrie agroalimentaire, car très appréciés et connus des consommateurs, les « probiotiques »[1] ont fait partie des principales – et nombreuses – victimes de la réglementation européenne relative aux allégations nutritionnelles et de santé[2].