Chocolat
Le décret ne devrait avoir que peu d’effet en France
Le décret chocolat a déjà fait couler beaucoup d’encre. Il inquiète fortement les consommateurs, qui craignent que les industriels en profitent pour leur proposer un produit de moins bonne qualité. Sylvain Margou, secrétaire général de la Chambre syndicale nationale des chocolatiers, se veut rassurant. Pour lui, ce décret ne devrait avoir qu’un effet limité.
Le décret portant sur le chocolat est désormais applicable dans l’Hexagone. Il transcrit en droit français une directive européenne qui autorise les chocolatiers à incorporer 5 % de matières grasses tropicales (karité, huile de palme, illipé, sal, kokum et noyaux de mangue) dans leur chocolat. S’ils font le choix de cet ajout, ils devront l’indiquer clairement sur l’emballage des produits, au moyen d’un logo et dans la liste des ingrédients. Les fabricants ont rapidement réagi et Michel Cluizel, notamment, a fait savoir qu’il n’utiliserait pas ces matières végétales.