Exportation
Le PSEAA concentre les efforts sur 12 pays
« Sortir pour s’en sortir », comme l’a proclamé Laurence Parisot, présidente du Medef, exporter pour échapper aux pressions excessives qui, selon Jean-René Buisson, s’exercent sur un marché français saturé, cette thématique a eu du succès auprès des industriels réunis le 30 mars par l’Ania. La journée de mobilisation sur l’export des industries alimentaires a permis de repérer les meilleures démarches pour réussir hors des frontières. Elle a aussi mis le doigt sur d’inquiétantes pertes de parts de marché et sur les manques de pugnacité de trop d’entreprises et d’efficacité de nos structures publiques d’aide à l’export. D’où l’élaboration d’un cadre stratégique commun annoncé par le ministre de l’Agriculture – le PSEAA – qui recentre les efforts humains et budgétaires sur une douzaine de destinations et une poignée de segments de marché.
La saturation du marché français, la pression de la concurrence et de la grande distribution ont déterminé l’Ania à faire de la relance de l’export l’une de ses trois priorités à côté des relations industrie-commerce et de la thématique nutrition-santé. L’export est en effet, avec l’internationalisation, un relais de croissance indispensable pour la pérennisation et le développement des entreprises agroalimentaires, explique le président Buisson.