Crise viticole
Les coopératives se veulent force de proposition
Réunis le 28 février dernier, les Vignerons coopérateurs de France (CCVF) se sont mis d’accord sur des mesures à soumettre au gouvernement. Dans un rapport rendu au Premier ministre, la CCVF estime que la distillation devrait être rendue obligatoire à hauteur de 4 millions d’hectolitres – moitié pour les AOC, moitié pour les vins de table et de pays. Ses membres sont tombés également unanimement d’accord sur l’urgence de simplifier l’offre de vins français, en organisant la production en trois blocs distincts (AOC, grandes marques et production à destination de l’industrie) et sur la nécessité de structurer le marché en créant des organisations régionales fortes, chapeautées par un arbitre national.
Alors que l’horizon ne s’éclaircit guère pour les viticulteurs, les Vignerons coopérateurs de France (CCVF) se font force de propositions. Réunis le 28 février dernier, leurs représentants ont mis sur le papier une série de mesures à prendre pour « changer fondamentalement de système viticole et engager une réforme lourde de la filière », explique Denis Verdier, président de l’organisation.