Filière volailles
Les industriels de la volaille tentent de réagir dans un contexte toujours difficile
Baisse de la consommation, incertitudes quant à l’impact de l’élargissement sur leur activité, rentabilité au plus bas sinon absente, sur laquelle vient peser la charge de la taxe d’équarrissage, les industriels français de la volaille ne voient pas leur horizon se dégager. Devant le nombre de dossiers de restructuration déposés ou en voie de l’être, le ministère de l’Agriculture envisage d’accroître son enveloppe d’aides.
La filière de la volaille doit se donner pour priorités de retrouver de la compétitivité, revaloriser l’image de ses produits, défendre ses intérêts devant les administrations française et bruxelloise et rechercher « une collaboration active » avec les agents économiques, particulièrement les distributeurs. Aux yeux d’Alain Melot, président de la Fédération des industries avicoles (FIA), par ailleurs directeur général du groupe Gastronome, qui s’exprimait le 18 juin devant l’assemblée générale de la profession, les menaces demeurent lourdes.