Commerce international
Les négociations OMC achoppent sur un problème de conversion
Les négociateurs des Etats membres de l’Organisation mondiale du commerce se sont réunis du 7 au 11 février à Genève. Le climat de suspicion entre les délégations, qui tentent d’obtenir un accord pour la libéralisation des échanges, est encore fort : les pourparlers bloquent sur des questions très techniques. Tim Groser, le président du groupe de discussion « Agriculture » s’inquiète du retard que pourrait entraîner la difficulté à trouver un compromis sur la conversion des tarifs douaniers en tarifs ad valorem. Les délégations visent à boucler un accord sur les modalités de la négociation avant la fin de l’année.
Comment uniformiser les tarifs douaniers au plan international ? La question est un préalable incontournable à leur décrue. Ce problème, pourtant très technique, fait caler les négociateurs des 148 pays membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui négocient un accord de libéralisation des échanges. Exprimés en dollars la tonne, en euros par litres ou même plus complexes selon les pays et les produits, les tarifs douaniers doivent être transformés en valeur ad valorem, autrement dit en pourcentage de la valeur des produits.