Stratégie
Les surgelés Picard pourraient (encore) changer de main
Moins d’un mois s’est écoulé entre l’avertissement sur les résultats annuels du suisse Aryzta fin janvier et la démission de trois membres de la direction. Le groupe qui détient une participation de 49 % dans Picard Surgelés étudie différentes possibilités qui pourraient notamment déboucher sur un désengagement, de quoi satisfaire les investisseurs.
Mis à mal par une politique de développement et d’investissements effrénée, le suisse Aryzta pourrait se désengager de Picard Surgelés, un groupe passé entre les mains de plusieurs fonds depuis sa cession par Carrefour en 2001. L’avertissement sur les résultats de fin janvier, qui a fait chuter l’action de 30 % a été la fois de trop. Le spécialiste de la boulangerie industrielle n’en était pas à sa première révision à la baisse ces derniers mois et investisseurs et actionnaires ont perdu patience.