Bilan
L’industrie agroalimentaire toujours à la peine en 2017
En dépit des conclusions plutôt positives des États généraux de l’alimentation et de la signature de la Charte d’engagements, l’Ania a confirmé à l’occasion de son bilan annuel que les négociations commerciales avaient été catastrophiques. Prises en étau entre la hausse des matières premières et la poursuite de la baisse des prix dans la GMS, les entreprises voient leurs marges continuer de reculer. La profession attend beaucoup de la nouvelle loi qui devrait permettre de redonner de la valeur à l’alimentation et une meilleure répartition des prix entre les différents échelons de la filière.
"Il faut arrêter l’hémorragie ! ". À l’occasion du bilan de l’IAA pour 2017, Jean-Philippe Girard, le président de l’Ania, n’y est pas allé par quatre chemins. Déplorant la toujours très grande difficulté des industriels à se faire entendre par les distributeurs lors des négociations commerciales et ce en dépit des États généraux de l’alimentation (EGA), ce dernier a énuméré "tous les warning" qui témoignent d’une poursuite de la fragilisation du secteur. "Nous transformons 60 % de la production agricole française.