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L’INRA en éclaireur de l’avenir de nos assiettes
Les aliments de demain devront avoir du goût, proclament les scientifiques de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), qui en ont fait l’un des trois volets de leur triptyque de recherches en matière d’alimentation, avec la sécurité sanitaire et l’impact des aliments sur la santé. Soucieux de mieux faire comprendre son implication dans le devenir de nos aliments et de notre nutrition, l’Inra va être cette année, après plusieurs années d’absence, présent au Sial
, a annoncé Marion Guillou le 22 septembre, et ce, a-t-elle dit, «
», a insisté la présidente de l’organisme de recherche. «
, a reconnu Xavier Leverve, directeur du pôle Nutrition de l’Inra,
». D’où l’intérêt «
». Une évolution justifiée puisque désormais l’Inra consacre près de 27% de son budget et emploie 800 chercheurs et ingénieurs sur la problématique de l’alimentation.
Plus largement, « le fantasme classique sur les aliments en tube n’a pas lieu d’être», souligne Paul Colonna, chercheur à l’Inra Nantes et directeur du Cepia Département Caractérisation et élaboration des produits issus de l’agriculture (CEPIA), qui est un autre pôle spécialisé de l’Inra, de retour du 13e congrès mondial de l’alimentation IUFoST, tenu toute la semaine dernière dans la capitale des Pays de la Loire sous la présidence de son collègue de Montpellier Pierre Feillet Le prix Nobel de chimie Jean-Marie Lehn et l’ancienne directrice du P