Charcuterie-salaison
Paul Prédault recherche repreneur désespérément
Les petits actionnaires de Paul Prédault doivent en perdre leur latin. Ils étaient sortis quelque peu rassérénés de la récente assemblée générale du groupe après les paroles optimistes que leur avait prodiguées le p.-d.g., Alain Prédo, tant sur le redressement de l’entreprise que sur le savoir-faire commercial de Monique Piffaut, présentée alors comme la future propriétaire
. Or, après la rupture intervenue entre le groupe et le holding Turenne Lafayette cet été, tout reste à refaire.
Alain Prédo et Monique Piffaut, dirigeants des deux parties, se renvoient dos à dos la responsabilité de la rupture. Le premier a indiqué dans un avis financier que l’acquéreur n’a « pas obtenu à la date d’échéance, le 15 juillet 2003, la confirmation des concours bancaires nécessaires à cette acquisition ». La seconde fait valoir que « certains points du protocole n’ont pas été remplis par Paul Prédault».