Viande
Praticité et bien-être, des pistes d’avenir pour le lapin
Marché de niche, avec ses 52 000 tonnes commercialisées par an en France, la viande de lapin poursuit son recul d’année en année. Souffrant de l’image d’une viande compliquée à cuisiner et associée à la gastronomie traditionnelle française, les industriels tablent depuis plusieurs années sur la praticité et la visibilité, à l’image du leader des ventes Lœul & Piriot à la recherche d'un second souffle. L’interprofession lancera cette année la concertation avec les ONG et la recherche appliquée pour trouver des réponses aux nouvelles attentes sociétales en matière de bien-être animal.
En 2015, les 1 200 éleveurs de lapin ont connu une année particulièrement difficile avec une production s’établissant à 57 000 tonnes de viande de lapin, en recul de 10 %. « Pour 2016, nous n’avons pas encore de chiffres définitifs, mais la production devrait s’afficher en recul de 4 à 5 % », explique Dominique Le Cren, directrice générale du Clipp (Comité lapin interprofessionnel pour la promotion des produits), l’interprofession du lapin. La production est en « baisse structurelle » depuis de nombreuses années.