Edito
Précaution(s)
Le principe de précaution se perfectionne au fil des crises. Instauré en grande largeur lors de l’affaire de la vache folle, il a connu des fortunes diverses depuis, selon qu’on l’appliquait à la dioxine, la listeria, ou la grippe aviaire. Avec l’affaire des huîtres cet été, on a frisé le non-sens, en tout cas les intérêts économiques ont été sacrifiés et pour rien. A présent, c’est la filière viande qui est sur le gril faute de comprendre où les autorités sanitaires veulent en venir avec leur façon plutôt rigide de gérer la crise de la fièvre catarrhale.