Edito
Prendre le train
Pas d’industrie compétitive sans un bon niveau de recherche. Pour l’industrie alimentaire, c’est un peu la quadrature du cercle étant donné la faiblesse de ses marges : une part notable de son chiffre d’affaires est nécessairement investie dans la qualité et la sécurité et plus encore dans le marketing. La R&D en occupe à peine 0,5%, aussi bien en France qu’en Europe, cela n’est pas à la hauteur des enjeux et risque de laisser le monopole de l’innovation et donc des gains de parts de marché aux firmes américaines ou japonaises.