Sur-stockage et perte de compétitivité déstabilisent la filière
La crise du marché de la prune en 2003 a été très différente de celle de 1996 qui suscita un ambitieux plan d’arrachage de vergers. Le marché était alors encore très porteur, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui avec l’arrivée en masse de pruneaux sud-américains sur les traditionnels marchés à l’exportation du pruneau agenais.
Les stocks de la filière française seront lents à résorber. On estime à 90 000 tonnes les disponibilités dans les entreprises pour une mise en marché annuelle de l’ordre de 42 000 tonnes, dont 13 000 sont destinées à être commercialisées à l’étranger. Or, les principales difficultés se font sentir sur le marché de l’exportation : les volumes y ont reculé d’un millier de tonnes entre 2002 et 2003.