Edito
Transition
L’euro devait faire le bonheur des peuples. Beaucoup ont déchanté depuis, les consommateurs qui, privés brutalement de repères, ont soupçonné une valse des étiquettes peut-être supérieure à ce qu’elle a été, les salariés qui ont perdu en pouvoir d’achat pour des raisons plus complexes que strictement monétaires, et les entreprises dont la compétitivité à l’étranger a pâti entre autres de la politique de l’euro fort.