Trop de frilosité et des soutiens inadaptés, selon l’enquête Ania
L’enquête ciblée sur les PME que l’Ania a menée d’avril à juillet dernier auprès d’un échantillon d’entreprises était une première destinée à comprendre comment les entreprises se lancent à l’exportation et quels sont alors leurs besoins prioritaires. Ses deux objectifs étaient d’identifier les leviers et les freins rencontrés et les attentes des entreprises vis-à-vis du dispositif public d’appui.
Des freins internes
Une bonne nouvelle, selon cette enquête, nul besoin d’avoir une taille importante pour réussir à l’export, en revanche, il faut pouvoir y consacrer du temps et des hommes. Mais c’est là que le bât blesse : s’il y a si peu d’entreprises qui exportent, c’est en partie parce que les premiers freins sont internes, reconnaissent les industriels. L’enquête relève un certain manque de motivation, une peur de l’inconnu, non tant pour des raisons de langue que de différences de culture.