Un lobbying « horrible »
Au terme d’une séance de commission parlementaire dans une salle comble et une ambiance agitée, tous les acteurs institutionnels du dossier allégation pointaient du doigt l’action des lobbies, pour expliquer la confusion des débats. Les pressions ont été « horribles » et souvent « mal informées », s’insurgeait même l’entourage d’une députée. « Ferrero, Kellogg’s, Unilever, tous les grands de l’agroalimentaire sont venus nous voir les uns après les autres en nous expliquant qu’ils représentaient une position modérée et consensuelle dans le secteur », fait remarquer une autre.