Viticulture
Un plan anti-crise présenté aux comités de bassin viticoles
Distiller 4 millions d’hectolitres, consacrer 12 millions d’euros à l’exportation et 78 millions aux mesures d’urgence permettant aux producteurs de surmonter la crise du vin, le volet conjoncturel du plan annoncé par Dominique Bussereau pèse plus lourd que les réformes structurelles. Celles-ci visent à adapter l’offre aux attentes du marché et comprennent la réécriture – déjà engagée – des « décrets INA O», la suppression des VDQS, l’assouplissement des pratiques œnologiques et le lancement d’un «label France». Autant de points qui ne font pas l’unanimité, d’autant que certains partenaires clés de la filière n’ont même pas été associés à la réforme.
Le ministre de l’Agriculture, Dominique Bussereau, a présenté la feuille de route qu’il propose à la filière viticole pour tenter de sortir de la crise. Mais en réservant cette présentation aux seuls représentants des bassins viticoles, il a passablement exaspéré les représentants du négoce. Une curieuse conception de la filière semble avoir cours dans ce ministère, comme l’ont remarqué les trois organisations aval de la viticulture.