Nutrition
Un rapport parie sur la vertu des produits non transformés
Un rapport demandé par le Premier ministre et présenté récemment au ministère de l’Agriculture pourrait relancer, s’il en est encore temps, des initiatives sur le terrain de la politique alimentaire et de la nutrition. Au bénéfice en tout cas d’une offre recentrée autant que possible sur les produits frais en l’état, ce qui relancerait des « circuits courts » porteurs d’un nouveau partage de la valeur ajoutée plus favorable aux producteurs. Maintes propositions du député Favennec ne sont pas totalement inédites, mais toutes réunies elles donneraient en tout cas du pain sur la planche à plusieurs ministres de l’Agriculture successifs. A condition toutefois que le souci d’une bonne nutrition des Français échappe à l’activisme un peu trop exclusif des industriels d’une part et … du ministère de la Santé de l’autre.
Comment redonner à l’agriculture « la place stratégique que sa fonction pourrait lui permettre d’exercer dans la chaîne alimentaire », c’est ce qu’a recherché le député de la Mayenne chargé par le Premier ministre de lui faire des propositions en tant que parlementaire en mission auprès du ministre de l’Agriculture Dominique Bussereau.