Focus Tunisie
« Il faut accompagner le regroupement de l’agriculture familiale »
Karim Daoud, vice-président de la Sat (syndicat des agriculteurs tunisiens), revient sur les principales revendications du syndicat fondé en 2011. Une des priorités : accompagner et structurer l’agriculture familiale en Tunisie.
Près de deux ans après la Révolution de Jasmin, comment se porte l’agriculture tunisienne ?
La situation a empiré. Il nous faut remettre l’agriculture au centre du développement de la Tunisie. Après la Révolution de Jasmin, les coûts de production des agriculteurs ont flambé et la tendance se poursuit. Cette hausse concerne tous les intrants : les engrais, les produits phytosanitaires, les machines agricoles, etc. Le prix des fourrages grossiers ont été multipliés par trois et dans le même temps, le prix du lait n’a pas augmenté.