Commerce
Brexit : les échanges en viandes blanches et en produits laitiers sur la sellette
Au lendemain du départ du Royaume-Uni de l’UE, le commerce agroalimentaire avec ce partenaire est susceptible de diminuer fortement, notamment dans les secteurs des viandes blanches et des produits laitiers. L’Irlande serait le pays le plus durement touché. C’est en tout cas ce que prévoit une étude du Cepii (1) sur les « implications possibles du Brexit pour le secteur agroalimentaire de l’UE et du Royaume-Uni », présentée lors d’une réunion de la commission de l’agriculture du Parlement européen.
Le scénario principal proposé par les chercheurs du Cepii aux membres de la commission de l’agriculture du Parlement européen part du principe que l’UE à 27 et le Royaume-Uni se séparent dans l’hypothèse d’un accord sur une application des règles de l’OMC, c’est-à-dire que des droits NPF (Nation la Plus Favorisée) seraient imposés sur les échanges bilatéraux de biens entre les deux partenaires et que des mesures non tarifaires plus restrictives seraient appliquées sur le plan commercial. Et leurs principales conclusions ne sont pas franchement euphoriques.