Création d’entreprises dans les IAA
Des idées à foison qui demandent des soutiens
Depuis le 4 février, l’Assemblée nationale se penche sur le projet de loi sur l’Initiative économique, une discussion que nombre de Français doit suivre avec attention. Plus d'un quart d’entre eux rêve de se glisser dans la peau d’un créateur d'entreprise. Cette vocation affichée serait même signe d'une évolution sociologique remarquable dans la société française, à en croire une étude réalisée par l'Ifop à la demande de l'Agence pour la création d'entreprises (APCE) et du Salon des entrepreneurs. Si les appelés sont nombreux, les élus le sont moins, qui parviennent sans encombre à boucler la course d'obstacles, le lot de tout entrepreneur potentiel, y compris dans l'agroalimentaire. Le projet de loi a été conçu pour leur faciliter la tâche. Ce texte vise notamment à les aider à franchir avec plus d'aisance l'épreuve de la recherche de financements.
Le secteur agroalimentaire est fertile en créations d'entreprises. Pas moins de 500 jeunes pousses en moyenne font leur percée chaque mois, selon l'Insee, qui met dans le même panier la boulangerie artisanale du coin de la rue, et la petite structure industrielle. En l'absence de données chiffrées plus précises, la floraison dans les régions des pépinières d'entreprises, et de pôles technologiques à l'instar de l'Agropole d'Agen ou d'Atalante à Rennes, est un signe de vitalité.