MARCHÉ UNIQUE/UE
La fin de l'accord de Schengen, un cauchemar pour l'industrie agroalimentaire
La possibilité de la disparition de l'espace de libre circulation européen de Schengen constituerait une question « extrêmement préoccupante » pour le secteur de l'alimentation et des boissons de l'UE, notamment en ce qui concerne les coûts supplémentaires et les retards des livraisons. C'est ce qu'a indiqué FoodDrinkEurope, le lobby de l'industrie agroalimentaire européenne, suite à la parution d'une étude allemande qui chiffre, dans le pire des cas, à plus de 1400 milliards d'euros les coûts économiques additionnels - dans les dix prochaines années - en cas de réintroduction des contrôles aux frontières.
« La réintroduction permanente des contrôles des personnes aux frontières internes de l'UE entraînerait un impact négatif notable sur les économies nationales de l'Union européenne », estime FoodDrinkEurope (FDE), le porte-voix de l'industrie agroalimentaire de l'UE, à la lecture des résultats d'une étude de l'institut Prognos pour la fondation allemande Bertelsman.