Sucre-amidon/Acquisition
Les amidonneries de Tate and Lyle Europe, cibles de Tereos et Roquette
Talfiie, filiale européenne du sucrier anglais Tate and Lyle, pourrait très bien passer sous le contrôle de Tereos et Roquette. Les deux opérateurs ont fait une offre commune de rachat à l’occasion de l’annonce de la vente de Talfiie par Tate and Lyle. Une opération qui devrait aboutir à concentrer encore un peu plus ce secteur de l’amidon dans lequel les quatre principaux opérateurs européens se partageaient déjà 80 % du marché. Le sucrier anglais Tate and Lyle devrait faire connaître ses intentions avant la fin de cette semaine. Après avoir diversifié ses approvisionnements de sucre via la betterave et la canne et réparti ses risques sur la planète, Tereos parie sur les utilisations de céréales tant dans l’amidonnerie-glucoserie que dans l’éthanol. Il pourrait reprendre quatre des treize usines de Talfiie, numéro 3 européen juste derrière Cargill et Roquette. Le groupe a également annoncé en assemblée générale le 20 février le projet d’introduction de sa filiale brésilienne à la Bourse de Sao-Paulo. Philippe Duval a confirmé vouloir en faire de même en Bourse de Paris avec 25 ou 30% de ses activités européennes, soit dans l’amidonnerie glucoserie et les biocarburants, soit dans ses activités traditionnelles.
Tereos, deuxième sucrier européen, devrait reprendre selon toute vraisemblance quatre des treize usines que possède le sucrier anglais Tate and Lyle en Europe. Depuis quelques mois, Tate and Lyle avait en effet annoncé sa volonté de vendre sa filiale européenne Talfiie, plus connue sous le nom d’Amylum La société anglaise Tate and Lyle créée en 1921 au Royaume-Uni par Abraham Lyle et Henry Tate a pris des parts dans la société Amylum en 1976 et racheté le reste des actions en 2000. Amylum a changé de nom en 2004 notamment en France et en Belgique.