Réforme OCM Vin
Les autorités françaises contrariées par la « surdité » de Bruxelles
« Le projet de proposition de réforme de l’OCM vin tel qu’il est actuellement correspond à ce que voulait faire la Commission à l’origine. La seule chose qui change c’est la question de l’ampleur de l’arrachage. Mais toute l’architecture de sa communication envisagée il y a un an ne bouge pratiquement pas ». Bertrand Guillou, fonctionnaire chargé du dossier vin à la représentation de la France auprès de l’UE à Bruxelles, regrette qu’en dépit des nombreuses discussions et débats avec les représentants des Etats membres auprès de l’UE et les associations représentatives du secteur, la Commission européenne ne semble pas vouloir tenir compte de leurs observations et encore moins de leurs recommandations concernant la future réforme.
Même s’il reconnaît que la version définitive des propositions de la Commission en matière de réforme de l’OCM vin ne sera connue que le 4 juillet devant le Conseil agricole, le fonctionnaire français note qu’à part la question de l’arrachage pour lequel la Commission envisage cette fois de le réduire de 400 000 à 200 000 ha, le reste du texte de la communication du 22 juin 2006, ne risque pas de subir de grandes inflexions.