Union européenne
L'industrie biotechnologique met en doute les conclusions du professeur Seralini
Les industriels européens ne souhaitent pas « pour l’instant » communiquer sur les conclusions de l’étude controversée, se réservant le temps de la réflexion. C’est le cas du lobby des industries alimentaires européen Food Drink Europe, tout comme celui de l’ANIA en France. En revanche, José Bové et Corine Lepage, militants anti-OGM de longue date, n’ont pas hésité à nous faire part de leurs commentaires. Tout comme Catherine Geslain-Lanéelle, directrice de l’EFSA (ou AESA) dont les services vont être amenés à se pencher très sérieusement sur ce dossier et dont l’impartialité sur ce sujet a été mise en doute à de nombreuses reprises. Europabio de son côté est très critique.
Le financement de cette recherche doit être examiné à la loupe, de même que les motivations politiques et commerciales des parties impliquées ». Europabio, le lobby des industries biotechnologiques européennes (1) aura été la première instance industrielle à décocher des flèches à l'endroit de l'étude de l'équipe du professeur Gilles-Eric Seralini.