Nutrition
L’OMS bute sur le manque d’études nutritionnelles
L’organisation mondiale de la santé, qui tient son assemblée annuelle, hausse le ton face aux maladies non-transmissibles. Les industriels de l’agroalimentaire pourraient être confrontés à des taxes sur les produits connus pour être peu diététiques, comme le sucre, le sel et les graisses. Avant d’aller plus loin, comme de légiférer sur le contenu des aliments, les Etats doivent se pourvoir de plus d’informations nutritionnelles car c’est un domaine qui demande encore à être mieux connu. En France comme en Grande-Bretagne, des études de grande ampleur sont en cours de lancement. Les industriels quant à eux ne souhaitent évidemment pas d’alourdissement de la réglementation… ils préconisent l’autodiscipline.
Les politiques ont décidé de mettre leur nez dans les assiettes des consommateurs. Réunis cette semaine, les Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé devaient débattre et peut-être adopter une résolution sur les maladies non transmissibles dues à une mauvaise alimentation. En ligne de mire : l’obésité, les maladies cardiovasculaires, le diabète etc. A l’origine de cette initiative destinée à améliorer le régime alimentaire mondial, ce constat : 60 % de l’ensemble des décès sont dus à ces pathologies.