Politique laitière
Plus de souplesse en France et de débats en Europe
Forte demande mondiale, production française atone, débat sur l’avenir des quotas… Le ministère de l’Agriculture a décidé de réagir en permettant aux producteurs français d’augmenter leur production individuelle de 10%, voire de 20% dans certains cas. Une réponse à court terme pour les producteurs qui voient cela plutôt d’un bon œil mais attendent davantage sur le long terme, notamment l’assouplissement des réglementations qui enferment la filière. Cette mesure vient s’ajouter à la recommandation du Cniel d’augmenter le prix payé aux producteurs de 20 % sur les trois derniers mois de l’année. Si les yeux restent rivés sur Bruxelles, dans l’attente des débats sur les quotas laitiers principalement, la réflexion s’engage quant à un partenariat plus fort entre les industriels et les producteurs.
Alors que la production française n’a pas atteint son quota national annuel lors de la dernière campagne laitière (avril 2006-mars 2007), elle ne semble pas démarrer sous de meilleures auspices pour la campagne en cours. C’est pourquoi le ministère de l’Agriculture a décidé d’autoriser les producteurs à augmenter leur production individuelle de 10 % pour tenter de se rapprocher du quota national autorisé par Bruxelles, ce dernier étant établi à 24,47 milliards de litres pour la campagne 2007-2008. « Cette augmentation pourra même aller jusqu’à 20% dans certains cas particuliers ».