Prises de bec
Encore une fois, il est prouvé que la communication est un nerf de la guerre que les agriculteurs utilisent à merveille. Dans la tourmente soulevée par les prix des fruits et légumes, les distributeurs ne se sont guère fait entendre. Dans le rapport de force qui oppose producteurs et transformateurs sur le prix du lait, le silence des industriels se fait pesant. Il est vrai que le cœur des Français penche naturellement du côté du milieu paysan et que celui-ci a su se donner des représentants charismatiques, qui « passent » bien à la télé et sur les ondes des radios.